Ayez le courage de lire, jusqu'au bout!
"La passion est un ouragan, quelque chose de sublime qui précipite le désastre. C'est une histoire qui se termine toujours mal. Voilà ce qu’a avancé l’un des plus grands penseurs de notre ère. Nous devons avouer, que se cache une douloureuse vérité derrière ce propos, une lancinante et amère réalité…
C’est une fièvre de l’esprit qui nous laisse toujours affaiblit, un sentiment qui mêle habilement exaltation, espoir et désir … qui allie judicieusement incompréhension, douleur et désillusion.
C’est une chose qui s’impose brutalement, soudainement, une force qui ne se soumet à rien au contraire. On essaye de l’ignorer, de la contourner, de la fuir…en vain. On est irrésistiblement envoûté par ses voluptueux attraits. On est vite attiré par cet interdit qu’elle jette sur le plaisir. C’est un feu ravageur qui se consume lorsqu’il n’y a plus rien à brûler… Et son cœur fut en cendre. Vous l’avez bien compris, elle a été prise dans cet engrenage fatal, mais en étant consciente du danger qui frappait à sa porte. L’insouciance… N’est-ce pas le propre des passionnés? Suivre aveuglement ce que le cœur nous dicte, ne pas prêter attention aux échos de la raison, qui lutte à contre courant pour nous éviter le pire. Elle a été sourde à tous ses appels, et ses remords n’y changèrent malheureusement rien. Il faut préciser qu’elle ne regrettait pas son histoire en elle-même, non, elle regrettait juste la manière dont elle pris fin. Elle regrettait ce goût âpre et si désagréable de son dénouement. Oui, car toutes les passions prennent fin un jour ou l’autre. Elles ne sont qu’un passage marquant d’une existence, un tournant décisif, un épisode troublant qui vous laisse perplexe même après des années de réflexion.
Certains la rencontreront sur leur chemin, d’autres seront épargnés. Elle n’aurait su vous dire si elle vaut la peine d’être connue, si l’on en sort plus fort ou plus faible ; cela dépend de l’histoire de chacun. En ce qui la concernait, les meurtrissures qui lui furent infligées étaient si profondes que malgré l’amour qu’elle avait reçu, malgré tout le temps qui s’était écoulé, il lui restait quelques cicatrices. Des marques indélébiles de son passage dans sa vie, qui était alors d’une complaisante banalité, d’une insipide quiétude.
Il lui aura fallu sans cesse passer par toutes les étapes de la désillusion, se retrouver seule et toucher le fond de sa détresse, pour enfin se relever et accueillir la vie à bras ouverts. Le temps qu’elle avait passé tapis dans l’ombre de son désespoir lui avait fait oublié la sensation avenante des rayons du soleil sur sa peau, l’odeur délectable des boutons de roses, le goût savoureux du miel dans sa bouche. Toutes ces choses qui rendaient son quotidien si doucereux et agréable. Elle avait alors réappris à vivre, à sourire, à aimer.
Mais ses yeux, sa bouche, son odeur, la sensation de son corps contre le sien…elle revécu encore l’intensité de ces moments, entremêlant leur corps si harmonieusement dans un échange ardeur incontrôlable, croyant que de ces instants là dépendaient leur vie. Jamais elle ne remis en cause la magie de ces nuits sans fins, ni tout ces éclats qu’elle insufflait dans leur regard. Démystifier ce qui fit la beauté de leur histoire l’aurait davantage blessée que soulagée. "
texte magnifique écrit par un(e) inconnu(e).
Je tenais à le mettre, ici, tout simplement.
Il décris de manière simple ce que je vis, et décris la fin comme elle devra arriver. C'est une sorte de mise en garde... Pour moi!